Le village de Maichi

Maichi a un différent statut d'une personne a l'autre : pour les uns, c'est un grand village, pour les autres, une petite ville... Toujours est-il que nombre de ses habitants souhaiteraient déguerpir le plus loin possible, la présence permanente de l'armée et des savants étant étouffante.

Cela fait certes vivre le commerce; en effet, il n'y a pas une auberge ou une taverne ou l'on ne verra pas un savant dormir ou un soldat se saouler; mais la ville est désertée a cause de la présence militaire, au point que beaucoup la quittent ou entrent dans la rébellion...

En sortant de l'auberge, Keishiro eu une drôle de vision. Il y avait un attroupement pas loin de lui. Il s'approcha et entendit les villageois parier sur uen chute. Une chute? Il leva la tête et vit un homme dormir dans un arbre. Apparament c'était le genre de distraction qui plaisaient aux villageois et qui énervait les gardes. Il assista à l'altercation entre le jeune homme et les gardes, dont un qui aurait mieux fait de s'abstenir de le prendre de haut.

** Le pauvre... il va avoir une surprise...**

Quand tout le monde fut dispersé, il s'approcha des gardes.

Salut. Qu'est-ce qu'il voulait le gars là?

Tient Keishiro. C'est du gamin que tu parle? Il veut s'engager. Il a l'air d'avoir du cran en tout cas.

Mouai. On verra vite. Rien à faire en ce moment?

Non. Mais le chef va bientôt distribuer les tâches. Tu ferais mieux de te dépecher.

Keishiro acquiessa et partit en direction de la caserne. Sur le chemin, il reflechit à la scène à la quelle il venait d'assister. Il eu un sourire.

** Enfin un peu d'animation. Ca comencait à devenir ennuyant à la caserne en ce moment. Et il a l'air de savoir se battre. **

Keishiro rentra dans la caserne. Il alla dans la salle commune, où les gardes de nuit se reposaient et la relève se préparait. Il prit un petit enca, et s'assit. Il observa tout le monde. Tout semblait normal, une fois de plus. Lui qui desteste la routine, il était mal tombé.

Keishiro veanit de finir son petit dej et allait partir quand un soldat vint le voir, pour lui dire que le chef voulait le voir. Keishiro, de mauvaise grâce, se leva et alla donc voir le chef.

** Quesqu'il me veut encore?**

Il frappa à la porte de la pièce qui servait de bureau au chef de la garnison de Maichi, puis entra. L'homme attendit que Keishiro ai refermé la porte pour prendre la parole.

Keishiro, on a quelques légers problèmes sur les routes de Maichi. Vu que les gardes doivent surveiller les fouilles, on a plus assez d'homme pour patrouiller sur les routes. Les bandits de grand chemin en profitent pour attaquer et voler les voyageur. Je voudrais que tu t'occupe de leur cas. Prend quelqu'un avec toi pour ce boulot. Qui tu veux... tient non, emmene le nouveau. Je pense que tu l'as vu. Comme ça on verra de quoi il est capable.

Bien chef. Je vais le chercher et on y va.

Keishiro salua le soldat et sortit. Il circula un moment dans la caserne, quand quelqu'un lui dit que le nouveau se trouvait sur le terrain d'entrainement. Il s'y rendit, et le vit qu'il essayait de nouveaux sabres, contre des sac de sable. Il attendit qu'il finit son exercice pour approcher.

Salut. Je m'appelle Keishiro Morigani. Va falloir que tu vienne avec moi, on a du boulot.

Les entailles sur les sac se multipliaient a une vitesse affolante, et le sable s'etait a présent étalé sur cinq metres autour de Fubuki. Chacun de ses gestes soulevait un nuage, et chaque coup de sabre les ecartait avant de trancher leur cible. Dans un dernier coup, Fubuki trancha le dernier sac intact en quatre morceaux, dans un ultime nuage de sable. L'entrainement etait tres esthetique, mais les applaudissement n'etaient pas au rendez vous. A vrai dire, les soldats s'en foutaient.

*Bande d'incultes...*

Un samourai semblait pourtant s'etre interessé a lui. Il s'apercut que ce n'etait pas pour son kata, puisqu'il ne lui fit aucun compliment véritable. En fait, ses seuls mots etaient un ordre de mission. Fubuki etait mi-décu, mi-ravi.

*On m'accorde une mission c'est cool, je pourrais toujours prendre du galon. Mais pourquoi on me fout un boulet dans les pattes?*

Ok ca me va. C'est quel genre, ton boulot?

Keishiro eu un sourire mi amusé mi-énervé. Apparament, dès le premier reagrd le samurai le prenait pour un boulet. Ca promettait.

Un travail plutôt simple, mais casse pied. On doit jouer la police sur les routes autour de maichi et supprimer les bandes de voleurs qui sont dans le coin, et qui proffitent du débordement des gardes autours des fouilles.

La caravane de marchandise arriva sans encombres a Maichi. Fubuki en descendit, et se dirigea vers le bureau de la milice sans perdre de temps. Il envoya valdinguer les quelques recrues qui voulaient lui demander d'ou venaient ces blessures, et ouvrit la porte du bureau du capitaine a la volée.

Ok, les brigands c'est de l'histoire ancienne, le commerce va pouvoir reprendre. Sur ce coup la, je dois avouer que Keishiro a bien aidé... Bon, ma paye, ma promo et tout le bordel ca sera sans tambour ni trompettes, faut que j'aille faire un tour a l'infirmerie.

De quoi tu parles, il a jamais été question de promo. Faut faire tes preuves mon vieux, c'est pas en tuant trois pequenauds que tu finiras general... Pour la récompense, voila cinquante ryos. Et ne vient pas te plaindre.

Fubuki resista a l'envie de trucider son propre chef et se dirigea vers l'infirmerie. Le medecin se contenta d'appliquer des herbes ainsi que des pansements divers. En sortant, il croisa Keishiro.

Tiens, Keishiro. Je vais picoler le peu de solde qu'on m'a accordé. On se voit plus tard...

Keishiro, qui allait vers le bureau du chef, croisa Fubuki. Celui-ci allait apparament picoler sa solde. Keishiro eu haussa ses épaules.

Comme tu veux. Mais j'irais pas te sauver si tu met en rogne tous les soûlard du coin.

Il rentra dans le bureau du chef.

Salut. On en a finit avec ces bandits. Mais Fubuki vous l'as dit non?

Oui il sort juste de cet endroit. Alors?

Keishiro souria.

Je pense pas qu'il va rester longtemps dans une garnison à surveiller les fouilles. Il est bon.

Héhé, t'as enfin trouvé quelqu'un de valable. De toute facon toi aussi tu comptait pas rester ici?

... Joker.

Ok je te poserai pas d'autres questions. Voila ta solde.

Il lui balanca une petite bourse. Keishiro jeta un coup d'oeil.

50 ryos? C'est tout? Pff, toujours aussi radin dans l'armée...

Il sortit avant que le chef ai eu le temps de repliquer. Il alla se balader un peu, puis alla à l'armurie. Il devait prendre de nouveaux sabres. Il avait à moitié détruit ses lames avec les brigands. Il rentra et en resortit, deux fourreaux avec leur sabres à l'interieur en main. Il partit en ville voir s'il y avait quelque chose d'interessant.

Fubukki se trouvait a présent dans l'auberge, un verre dans la main gauche, l'autre main posant des pierres blanches sur un goban. Ses traits etaient crispés par la concentration, et il ponctuait ses plans par des gorgées d'alcool. Son adversaire n'etait pas dans un meilleur etat, ses yeux rivés sur le plateau de jeu. Noir et blanc etaient dispersés sur le jeu, et il etait impossible de determiner qui avait le plus de terrain. Le samourai s'efforçait de voir le goban comme une contrée disputée par deux armées. Ou placer ses troupe pour encercler ses ennemis? Comment contrer ses mouvements? Il posa une derniere pierre dans l'un des espaces vides de son territoire, verrouillant ainsi le jeu.

Voila, c'est terminé. Tu ne peux pas me prendre de pierres, moi non plus. On entame le décompte.

Son adversaire comptait a voix haute les pierres noires présentes sur le plateau. Au bout de quelques minutes, le joueur annonca cent quatre vingt et une noire, contre cent quatre vingt blanches. Fubuki eut un sourire.

Si on compte les pierres, tu as gagné. Mais le komi est a cinq point pour moi, ce qui fait que j'ai l'avantage de quatre points. J'ai gagné, tu payes la tournée.

Tous les buveurs leverent leur chope en criant. Excepté ceux qui avaient parié sur l'autre joueur, ignorant que cet individu habillé comme un fils de riche sortait d'une ecole de guerre. Fubuki ramassa la mise et finit son verre pour en prendre un autre. Son adversaire etait en larmes.

*Y'a rien a faire dans ce bled, je reve. Le prochain qui me defie a un jeu de strategie, je jure devant Shido que je le trucide...*

Or, un passant eut la mauvaise idée de le defier au Shogi. Fubuki tenait souvent les promesses qu'ils se faisait a lui-même. Cinq minutes plus tard, le barman appelait la garde pour une bagarre. Encore dix minutes plus tard, la garde trouvait Fubuki affrontant une poignée de paysans a mains nues, au milieu d'une foule de soulards qui se battaient sans vraiment savoir pourquoi. Au bout d'un quart d'heure, Fubuki etait dans la rue, une bonne vingtaine de bleus sur le corps, assis contre un mur, se demandant ce qu'il pouvait bien faire a présent...

Keishiro était en ville quand il entendit qu'il y avait une bagarre. Il eu un présentiment et se dirigea vers le bar. Malheureusement, il avait eu raison. Il vit Fubuki en train de se battre, à main nue heureusement, contre une bande de paysans et de soulards. Il eu un soupir, et rentra dans la mélée. Sobre, contrairement aux mec en face de lui, il les envoya baldaer un par un, avec l'aide de la garde. quand otut fut finit, il alla voir Fubuki.

Alors, t'es pas capable de te tenir tant que je suis pas dans le coin pour te surveiller? Tss...

En voyant dans quel état était Fubuki, Keishiro eu un soupir de lassitude. Décidement, il n'en loupait pas une.

Un ours vert... pourquoi pas le shogun... bah. Laissez tomber les gars

Dit-il en faisant signes aux gardes de retourner à leurs postes, et lui même partit pour rejoindre l'auberge où il était logé. Il s'affala sur son lit, completement crevé par sa journée.

La nuit passa.

Le lendemain, il se reveilla frais et dispo, malgrès quelques courbatures dans les jambes et les bras, et une douleur lui rappellant qu'il venait juste de faire soigner se blessures. Keishiro alla se ballader un peu en ville, où c'était toujour le foutoir le plus total. On voyait un peu partout des vendeurs à la sauvette, voulant liquider un stock impressionnant de contrefacons ou de pièces archéologiques volées. On avait bien essayé d'éradiquer leur espèce mais la garde se la ville à rapidement baissée les bras.
Keishiro décida de partir à la caserne, après avoir failli découper un vendeur en deux, alors qu'il lui proposait une paire de mains momifiées à "prix bradé". Charmant pour la déco. Il s'installa au comptoir et commanda une boisson. Si on avait besoin de lui, on le saurait très vite.

Alors que l'aube arrivait on pouvait voir par la fenétre l'ombre d'un jeune homme; alors qu'il était sur le point d'entrer dans la ville, un groupe de soldats lui barrèrent la route.

Halte!! Tu dois déposer tes armes et nous qui tu es.

Le jeune homme leurs jeta un regard froid puis attrapa un parchemin de sa veste.

Je suis un soldat du Shogun et je viens m'établir dans ce village.

Les soldats le laissèrent passer puis repartirent faire leur ronde autour de la cité.

*Quelle douce brise ce matin. Je me demande ce que cette journée m'apportera.*

Il avanca vers l'auberge et prit une place à coté d'une fenetre ou baignait un halo de lumiére.

Apportez moi un thé s'il vous plait.

*Oui c'est vraiment une très belle matinée.*

Keishiro finit son ptit dèj et se leva. Il se dirigea vers le bureau des missions. Il en avait marre de rester ainsi dans l'immobilité. Il rentra dans le bureau, salua tout le monde et vint voir le responsable.

Salut. T'as pas du boulot pour moi?

Du genre tout découper et défoncer sur ton passage? Non pas pour le moment. Si t'as vraiment rien à faire, tu peux partir avec une patrouille sur les chemins de Saosang. On est censé y patrouiller mais on a pas assez d'hommes pour y laisser une garde permanante. Il manque encore un ou deux hmmes pour la patrouille. Si ça te tente.

Mouai. On ferra avec. J'emmene le gars qui était avec moi la dernière fois.

Qui c'est déjà? ... Ah oui le roupillard de la dernière fois. Pourquoi pas. Mais évite de massacrer tes hommes. On en a encore besoin.

Je verrai. Ca dépend s'ils sont soulant ou pas. Allez à plus.

Keishiro sortit et se dirigea vers les quartiers des soldats. Il trouva la porte de la chambre de Fubuki et rentra sans frapper. Il le trouva affalé sur son lit, ebncore en train de décuver l'alcool qu'il avait ingurgité la nuit dernière. Il avisa un sot d'eau qui devait servir à faire sa toillete, et le vida sur la tête de Fubuki.

Allez debout là dedans!

Keishiro leva les yeux au ciel. "Mon dieu, encore un mot dans le genre et je le tue" semblait dire son visage. Il parvint à se calmer avant de tourner la tête vers Fubuki.

On part en patrouille. J'ai pensé que l'air frais te ferai du bien vu la quantitée d'alcool que tu as ingurgité hier soir.

Ils traversèrent les batiments, passant des aîles où vivaient les soldats à la grande cour. Un groupe de soldat préparaient leurs sac et leurs affaires, prévoyant de quoi survivre plusieurs jours. Ils saluèrent Keishiro et Fubuki.

Nous sommes pret à partir. C'est quand vous voulez.

Bien. Alors allons y de suite.

Keishiro saisit un sac part terre, l'ouvrit et verifia les aiffaires qu'il contenait. Vivres, couvertures, amadou et briquet pour faire le feu,... enfin l'attirail habituel. Il passa son sac dans son dos et se redressa.

Le groupe d'hommes partirent de la caserne, et sortirent de maichi. Ils prirent la direction des chemins de Saosang.

Le soleil devenait de plus en plus éclatant, à tel point qu'il éblouit Shusaku le tirant de sa rèverie.

Avec un temps aussi dégagé se serai dommage de ne pas en profiter.

Il déplia une carte et chercha un nouveau lieu à explorer.Son attention s'arretera sur une autre ville assez éloignée de Maichi.

La ville de Kaimon...hum..oui je vais aller y proposer mes services, enfin si ca en vaut la peine.

Il replia sa carte paya sa consommation puis sortit de l'auberge.Le soleil commencait à rechauffer l'air et une brise légère soufflait, c'était assez agréable. En partant il appercut un groupe de soldats, ils devaient se préparer pour une mission.Shusaku passa à coté d'eux les salua et partit en direction du nord-ouest.

*Si le temps reste comme il est, je vais me reposer sous un arbre.*

Cette idée le fit sourrire et accéléra son rythme.