Des brigands sur la route... [Terminé]

Keishiro resta un peu en arrière au départ, puis quand il furent sortit de la ville, il se remit à la hauteur de Fubuki. Pendant la traversée de Maichi, il se tenait pret à sauter sur ubuki, de crainte qu'il se jette surs les badaux, bien que ça l'aurait bien fait marré. Mais bon.
Arrièvé au croisement, il écouta la proposition de Fubuki.

Pourquoi pas. D'après le peu d'infos qui me sont parvenues, ces voleurs changent rarement de coin. Quand ils en trouvent un bon, ils ne se fatiguent pas à bouger, vu que les soldats ne font rien pour les en empecher.

Keishiro voyageait léger, de sorte que le chemin fut plutôt faciel pour lui. Il grimpa facilement vers la tombes des deux bandits, qu'il ignora royalement. La pause décidée, Fubuki se laissa tomber par terre pour dormir. Keishiro eu un léger haussement d'épaule, et s'adossa contre un arbre. Il sortit d'un petit sac de quoi se restaurer, mais deux bandits vinrent lui couper l'appetit. Il laissa Fubuki leur rendre la réplique puis se leva.

Dit, ça fait un moment que je ne suis pas défoulé. Toi tu as eu les deux autres. Tu permets?

Ne laissant pas le temps à Fubuki de répondre, il savanca vers les deux bandits.

Bon je n'aime pas attendre alors amenez vous.

Les deux voleurs, perplexes, ne surent comment réagir devant l'homme qui était apparu derrière l'assassin de leurs compagnon. Perdat patience, Keishiro fondit sur eux, les prenant par surprise. Il y eu un éclair argenté, et le sang gicla. Le bras du premier voleur venait de voler vers le ravin. Il s'effondra u sol, hurlant de douleur. Le deuxième fut plus prompt à réagir. Il dégaina un sabre qui avait l'air d'être en piteux état, et voulu frapper Keishiro dans le dos. Celui-ci se retourna et para l'attaque, tenant son sabre en prise inversée. Ils restèrent un instant immobile, quand un second chuintement se fit entendre. Le bandit baissa le regard, et vit second sabre sortir de la manche de Keishiro.
Le wakisashi alla se planter dans le ventre, du bandit. Il écarta son sabre, ne pensant plus qu'à la douleur. Keishiro se retourna, et revint avec un rapide revers, qui alla trancher la tête du bandit. Celle ci roula au pied du premier voleur, qui tantait d'empecher le sang de couler par le moignon de son bras. Keishiro s'approcha. Il avait un visgae completement différent de celui de départ. Il avait perdu son impassabilité, remplacé par un masque de fureur et d'envie de carnage.

Pas de pitié pour votre espèce. Meurs.

Keishiro leva son sabre, pret à frapper le bandit.

A part la mort sanglante de deux personnes en direct, Fubuki ne trouvait rien d'interessant dans le combat. La nuit commencait a tomber et son estomac commencait a lui rappeler bruyamment qu'il n'avait rien avalé de la journée. Il commenca donc a fouiller dans son sac, puis esquiva une gerbe de sang avant de sortir de son sac une boite de sushis. Il décida de les manger en premier, quitte a prendre du riz pour le reste du voyage. Le poisson se conservait assez mal en fait.
Keishiro continuait de taillader ses adversaires, tandis que Fubuki smblait compter quelque chose...

*La on en est a une minute, moi je les ai buté en deux... Voyons voir si il est plus rapide...*

Assis sur un rocher a une dizaine de metres, il engloutit son repas rapidement, et observa le combat tout en ponctuant par des "Waouh, ca fait mal ca", "Oula il est violent...", "Mais non, pas ici tu vas foutre du sang partout!"... Keishiro semblait curieusement hair les bandits, ou alors il appreciait vraiment le combat. A en juger par son visage, le sang de bandit etait un excitant plus puissant qu'une vision du harem du Shogun.

*La métaphore est pas tres bien choisie, mais c'est ca.*

En effet, on aurait dit que Keishiro avait changé de visage, passant de Shido et son calme olympien a Kotaro avec sa rage destructrice. Un démon n'aurait pas fourni un spectacle plus chargé de colere. Fort heureusement pour Fubuki, il n'y avait que deux personnes a tuer, ce qui signifiait qu'il ne risquait pas de tacher ses vetements.

( J'adore tes métaphores xD. Tu vas faire un malheur au bac de francais^^)

Le corp du dernier bandit s'effondra, dans une mare de sang. Keishiro resta un insant immobile, observant ses victimes, ou du moins ce qu'il en restait. Il s'acroupit et commenca à nétoyer ses lames sur les vetement du bandit, avant de les rangers dans leurs foureau respectif à l'interieur de ses manches.
Keishiro se releva, et se tourna vers Fubuki. Celui-ci s'était assit et avait commencé à manger pendant le combat. Ou plutôt le massacre. Keishiro ne leur avait pas laissé une seule chance.
Keishiro alla prendre son sac et se posa à coté de Fubuki. Il versa un peu d'eau dans un récipient et commenca à nettoyer le sang qui avait giclé.

Je n'aurais peut-être pas dû le tuer de suite. Il aurait pu nous réveler où se trouve leur cache.

Une fois son nettoyage terminé, il se mit lui aussi à manger, vu qu'il n'avait pas eu le temps de finir avec les deux bandits.

Une idée pour continuer ou on y vas à l'aveuglette demain?

Un plan se dessinait peu a peu dans la tête de Fubuki: si on prenait le sang des bandits pour en faire un pentacle, puis invoquer les démons a la pleine lune, pour leur demander ou se trouvent les bandits. Et accesoirement, l'immortalité. Fubuki secoua la tête.

*Ca marchera jamais, il a essuyé tout le sang...*

Fubuki saisit alors simplement les cadavres encore chauds mais quelque peu pales, et les empalerent sur la paroi de la montagne. Le peu de sang qui leur restait glissait le long de leur propre lame, epargant a nouveau les vetements du Samourai qui semblait curieusement soigneux avec ses affaires... Puis il passa un doigt dans une des nombreuses plaies des cadavres qui n'avaient plus vraiment forme humaine. Il marqua alors "minables" sur le mur avec son doigt ensanglanté.

Voila. Ils se rendront bien compte que leurs potes sont manquants, et les cadavres sont bien visibles afin qu'ils puissent reperer la ou on est. Nous, on se place en embuscade et on les massacre... Non, on les interroge. Compris?

Fubuki continua son repas, puis s'apercevant qu'il n'avait plus faim, il tendit son assiette de sushis a Keishiro.

T'en veux? Ils sont bons mais demains ils seront plus mangeables...

Mmmh... je trouve que "minable" est un peu trop léger pour des incapables comme eux mais j'ai pas envie de me ressalir.

Keishiro avait remarqué que Fubuki prenait bien soin de ses vetement, ce que lui même manquait assez souvent de faire. Il prit l'assiette de suchi en remerciant ubuki d'un signe de tête et commenca à les manger en reflechissant à la facon dont ils pourraient tendre une embuscade.
Il finit par se lever et alla se percher sur les branches basses d'un arbre.

La flemme de reflechir maintenant. On s'en occupera demain. Tu prend le tour de garde, vu que t'as rien foutu. Moi, je roupille.

Keishiro s'endormit sur la branche, chsoe qui ne semblait pas le dérnager. En effet, il ne tomba pas dès qu'il y avait un souffle qui pourrait le déséquilibrer.

Fubuki ne protesta pas. Apres tout, il n'avait pas sommeil, et le sang versé commencait a reveiler sont instinct de chasseur. Une sensations humaine, et pourtant si bestiale... Fubuki se posta derriere un amas de rochers un peu plus haut. La nuit tombait, et plus vite les bandits les trouveraient, moins fubuki aurait a attendre avant de les tuer... Aussi alluma-t-il un feu a coté des cadavres, en prenant soin de ne pas les immoler par inadvertance.

*Ils sont déja assez difficilement reconnaissables, faudrait pas en rajouter...*

Puis il s'installa, pret a l'attaque, observant au travers des rochers. La pénombre le cachait bien, et l'attention allais surtout etre porté sur les cadavres. A moins que ce ne soit sur Keishiro, puisque l'arbre ou il etait endormi etait illuminé par le feu que Fubuki avait allumé quelques minutes plus tot... Les heures passerent, et rien ne se passa. A part des charognards attirés par les corps, et qui semblaient faire un festin avec les entrailles des ex-adversaires de Keishiro.

*Au moins ils serviront a quelque chose...*

Puis finalement, des bruits de pas se firent entendre. Simples passants ou voleurs de grand chemin? Fubuki n'hésita plus un instant quand il entendit les mots "vengeance", et "enflures". Manifestement Fubuki et Keishiro etaient haïs pas les bandits de la regions. Heureusement, cette guerre a echelle réduite allait s'arreter, faute de participants...

*Trois personnes, dont un en retrait, apparemment pour eviter les attaques quelconques... Pathétique...*

Le premier bandit ne comprenait pas tout a fait. Ce n'est que quand il vit deux katanas plantés dans son estomac, ainsi que les yeux froids et sanguinaire de Fubuki qu'il comprit pourquoi il avait si froid... Il s'effondra sans même un soupir. Le second hurla comme un démon et frappa d'un coup vertical, qui fut aisément paré. Le samourai contre-attaqua en entaillant profondément la gorge de son adversaire, qui porta les mains a sa pomme d'adam avant de tomber a son tour. Le troisieme eut un moment d'hésitation, puis attaqua a son tour. Fubuki equiva cette fois-ci, tournant sur lui-même, frappant d'un leger coup sur la garde du sabre qui echappa aux mains de son proprietaire. Un coup de coude en plein menton lui fit perdre connaissance.

Keishiro! Ils sont la... Enfin, j'ai plus vraiment besoin de toi..

Quand le soldat se reveilla, il se rendit compte que ses pieds ne touchaient pas le sol. Ce qui etait normal pour quelqu'un suspendu au dessus du vide. Les même yeux qui l'avaient assomés un instant plus tot le fixaient, toujours aussi froids.

Ou se planquent tes potes?

Je sais pas... Lachez moi par pitié!

Ou?

Deux kilometres au nord, un campement! Mais lachez moi je vous en prie!

Couard...

Les yeux disparurent, pour laisser place a l'image de minuscules cailloux, qui grossissaient de plus en plus, pour finalement devenir des rochers. Le bandit etait a présent en train de prier Shido, non pas pour sa clémence, mais pour lui faire perdre connaissance avant l'impact... Il faut croire que le dieu du tenkai l'avait exaucé, puisqu'il ne sentit aucune douleur.

Puisse Shido se souvenir qu'ils etaient autrefois fiers et humains... Keishiro, on y va. Leur campement est a deux kilometres au nord.

Keishiro se reveilla en grommelant. Il detestait se reveiller comme ça, avec les bruits de combat; Il regarda distraitement Fubuki exterminer deux bandit, et "interroger" le troisième, qui avait les pied au dessus du vide. D'ailleur il ne resta pas longtemps ainsi puisqu'il alla retrouver le sol plus vite qu'il ne l'avait espéré.
Il descendit de son arbre en pestant.

J'ai pas assez dormis. On put pas attendre non? Non apparament...

en effet il venait d'apercevoir une lueur d'exitation dans les yeux de Fubuki. Keishiro souria interieurement.

**Finalement on a pas mal de points communs**

Il finit de ranger ses affaires, et mit son petit sac sur le dos. Keishiro partit donc en direction du nord, en compagnie de Fubuki, les deux hommes avides d'en découdre enfin.
Le fameux camps ne fut pas difficile à atteindre. En effet ces hommes, si on peut les appeler comme ça, ne craignaient pas les soldats du shogun, et donc ne cherchaient pas vraiment à se cacher. Keishiro observa le camp.

Ils sont combien là dedans? Une bonne quarantaine non? Ca fais quoi... une vingtaine chacun? Mouai. On aura à peine de quoi s'amuser...

Malgrès ces paroles désabusées, on pouvais voir que Keishiro s'exitait de plus en plus, à mesure que le moment de l'attaque s'approchait. Et il s'approchait à grand pas.

Bon je prend à droite, tu prend à gauche?

Keishiro n'attendit pas la réponse de Fubuki. Il s'avanca lentement, et atteignit les tentes du campement. Un garde attendait là, visiblement désoeuvré et légèrement saoûl.
Il regarda en louchant, ne sachant au quel des trois hommes qui se dressait devant il devait s'addresser. Il n'eu pas le temps de choisir. Le katana de Keishiro refleta un instant la lumière des feux de camps, avant de s'abbatre. Le garde eu le temps de crier l'alerte, qui finit dans un gargouillit. Des membres de la bandes sortirent de leurs tentes, pas vraiment l'air réveillés, ne sachant pas se qu'il se passait. Ce fut un carnage. Le sabre de Keishiro passa d'un homme à l'autre, entrant furieusement dans une danse de la mort. Mais les choses se corsèrent quand il commenca à atteindre le centre du camps. Là, les hommes l'attendaient visiblement de pied ferme, frais et dispos.
Keishiro s'arreta à quelques pas d'eux, le sabre à la main et la tête d'un homme dans l'autre. Il regarda les hommes un à un, et constata qu'il n'y avait aucune peur dans leur regard. Il souria.

Je suis là sur ordre du Shogun. Vous êtes tous à partir de cette instant en état d'arrestation... ou plutôt en état d'execution.

Les paroles se finirent par un ricanement lugubre. La tête que Keishiro tenait à la main il y a un instant roula aux pieds du groupe d'homme. Un wakisashi avait prit sa place, la lumière orangée du feu central se refletant dedans. Il refletait le feu de l'enfer où Keishiro comptait bien les envoyer.

Keishiro etait déja parti découper les guerriers quand Fubuki, lui, sortait a peine ses sabres. A gauche... Tres bien. Il bondit donc vers les bandits, tailladant le premier a se présenter a lui. Le groupe eut alors un leger mouvement de recul.
Le jeune samourai eut un sourire.

*Tues-en un pour en effrayer cent. Un precepte de Kotaro ca, non?*

Comme un seul homme, la garnison courut vers lui. Tout du moins la moitié, l'autre etant prise par Keishiro. Fubuki etait peut etre un excellent guerrier, mais il n'etait pas fou. Lutter contre vingt personnes a la fois relevait du suicide, a moins que la soudaine grace de Shido ne le touche, et lui accorde une force surhmaine. Bien evidemment, ce ne fut pas le cas.

*Jamais la quand on a besoin de lui...*

Il partit donc ver la gauche du campement, tuant au passage deux personnes qui tentaient de l'intercepter. Puis il sauta par-dessus les nombreuses tentes qui se trouvaient pres de lui, divisant le groupe en deux parties distinctes qui fondaient a présent sur lui. Les deux lames se tacherent a nouveau de sang. Quatre morts. Bondissant de nouveau en arriere, il se trouva dos a la palissade. Ses ennemis en avaient profité pour l'encercler. Une fois de plus, Le samourai s'en sortit par un bond. Ou plutot un appui sur le mur, qui lui permit de traverser le mur d'ennemis, en executant trois hommes au passage. Sept morts. Ses ennemis l'avaient une fois de plus encerclé, et cette fois ci, pas de mur, pas d'acrobaties, rien qui puisse l'aider a esquiver. Fubuki se mit donc en garde, attendant que ses ennemis attaquent. Les deux premiers furent tranchés comme tous leurs camarades. Neuf morts. L'un d'entre eux réussit cependant a prter un coup a Fubuki, ce qui se traduisit par une nette coupure le long du ventre. La cicatrice pourrait toujours faire de belles démonstrations aux autres soldats de la garnison, en ajoutant bien entendu une bete mythique a l'histoire... Toujours est-il que le seul homme a avoir fait couler le sang de Fubuki dans cette garnison fut décapité proprement. Une fois de plus, les dix ennemis eurent un mouvement de recul.

*Suffisamment pour me permettre de me concentrer... Depuis le début j'attendais ca...*

Fubuki ressera encore plus sa garde, et ferma les yeux. Pour lui, le temps sembait d'etre ralenti. Les ennemis arrivaient lentement, hurlant comme s'ils demandaient grace, tout en cherchant a tuer l'homme qui avait jusqu'a présent fait couler plus de sang qu'eux tous réunis. Puis il enchaina deux passes. Les brigands n'entendirent qu'un cri:

Muhyogeten!

Une sorte d'explosion se produisit. Tout autour du samourai, l'air semblair se refroidir. Fubuki apparut alors au milieu d'une galerie de statues gelées, une tache rouge au niveau du ventre...

Atchoum! Je deteste ce coup, a chaque fois je m'enrhume...

Keishiro ne bougea pas d'un poil. Rien ne laissa présager l'attaque, qui se fit soudaine et violente. Keishiro fonca d'un coup, les sabres le long de son corp. Il taillada le premier soldat qui se présenta à lui, ne lui laissant pas le temps de riposter. Ses deux bras volèrent, éclaboussant les autres de son sang. Il y eu un mouvement de recul, mais Keishiro n'en tint pas compte et continua son avancée. Il para un coup venant de la droite, enfonca son katana à gauche... Il était en perpetuel mouvement. La folie et l'envie de meutre semblaient animer son corp.
Mais même les plus fous pouvaient se fatiguer, ou reflechir. Keishiro s'apercu que dans son avancée, il venait de se faire encercler. Il s'arreta un instant pour souffler.

** Ils sont encore nombreux. J'en ai éliminé combien? Six? Sept? Pas assez. Ils sont encore une douzaine. Je risque de me faire avoir... tient il se passe quoi? **

En effet une explosion et un souffle glacial venait de jaillir de l'endroit où fubuki menait son combat. Keishiro essay d'apercevoir ce qu'il se passait mais la masse d'homme masquait la vue. Il eu un haussement d'épaule. Il verifirait plus tard. Le combat avant tout.
Plusieurs hommes se jettèrent en même temps sur Keishiro. Il se baissa d'un coup, et bloqua les coups en croisant les sabres au dessus de lui. Il roula au sol avant que le deuxième assault arrive. Il se redressa, les jambes repliées. Il se propulsa, les sabres croisés devant lui. L'homme qui se trouva sur sa trajectoire fut découpé d'un coup sous la force de l'attaque. Keishiro frappa l'homme à sa gauche, et fut parré à droite. Il redoubla ses coups sur l'homme qui venait de le parer, fit sauter son arme de ses mains et le finit en lui ouvrant le ventre, laissant sortir les entrailles. ( mmhh bon appetit bien sûr. [mode Maithé=ON])

** Plus que dix.**

Keishiro attendit l'assault suivant. Mais celui ci ne vint pas. Les hommes semblaient commencer à hésiter à attaquer l'homme qui se dressait devant eux... si s'en était un.
Keishiro ecoua un peu sessabres afin d'en faire tomber le sang qui était dessus. Il ne voulait pas qu'il sèche.

Alors, il n'y a plus de volontaires?

Les voleurs s'observaient, ne sachant pas vraiment comment réagir. Keishiro perdit patience, et finit par foner droit devant lui. Les bandit eurent un mouvement de recul. Simple reflexe.
Keishiro passa le reste de son temps à taillader, découper, et trancher la chair de ses adversaires. Au bout d'une quinzaine de minutes, il s'arreta pour reprendre son souffle. Il commencait à haleter, tellement les effort qu'il avait fournit étaient violents. Les blessures y étaient pour un peu également. Il avait en effet récolté deux blessures au bras, juste des coupurent, mais qui saignaient pas mal, et une au visage, où il devait la survie de son oeuil qu'a un reflexe.
Il ne restait que cinq hommes, épuisés eux aussi. Ils voulurent profiter de la fatigue de Keishiro, qui avait beaucoup donné. Ils se jettèrent sur lui, en même temps, venant de tout les cotés. Keishiro baissa la tête, comme s'il se resignait face à l'inévitable. Il murmura.

Empire des loups... croc-démon.

Un coup de sabre... rapide... efficace... imparable... Les cinq bandits furent découpés d'un coup, à l'horizontale. Les corps attérirent un peu plus loin. Keishiro s'agenouilla, s'apuyant sur son sabre. Il se reposa cinq minutes puis se releva et partit voir Fubuki, de l'autre coté du camp. Autour de l'endroit où il se tenait auparavent, une entaile profonde et circulaire tenait lieu de seule preuve du dernier coup du samourai.

Fubuki sauta par dessus quelques cadavres méconnaissables, qui jonchaient a présent le sol. Il se rapprocha de Keishiro. Apparemment, ce dernier avait réussi a decouper cinq personnes a la fois. Une sorte de crevasse etait visible, ce qui laissait penser que le coup ne se limitait pas a un coup de sabre.

*Ce type est peut etre un meilleur samourai que je ne le croyais...*

Alors, a ton avis, c'etait lequel leur chef? Ils sont tous morts.

En effet, si il y avait eu des survivants, ceux-ci avaient du s'echapper, jurant devant Kotaro qu'ils ne voleraient plus jamais qui que ce soit. Les cadavres etaient etrangements répartis de chaque coté du camp, laissant une sorte de chemin vers la sortie sans aucune trace de sang. Le hasard faisait parfois merveilleusement les choses...

Bon, on rentre? J'aimerais bien toucher la solde, et c'est pas que je pisse le sang mais il faudrait que je verifie ma blessure.

Il ota donc le haut de son kimono, et le serra autour de sa taille. Le sang coulait sur son ventre, mais le sabre avait a peine entamé le muscle. A part une cicatrice, il n'aurait aucune sequelle. A part ca, il etait essouflé et couvert de sueur. Il prit des sabres pas trop usés parmi les cadavres, puis reprit son chemin vers Maichi...

Keishiro s'adossa contre un pilier de tente, pour reprendre son souffle. Il était épuisé, ses blessures lui fesaient mal, et il avait faim. Il regarda Fubuki. Apparamant lui aussi était dans le même état.

D'accord avec toi. Ces blessures me font suer et j'ai une dalle de loup. Je pourrai manger assez pour un régiment entier. Allez en route.

Il regarda autour de lui. Les cadavres se ressmblaient tous, aussi méconnaissables les uns que les autres. Il serait difficile de distinguer le chef d'un simple voleur. Il eu l'air de dire " c'est pas grave on s'en fout completement " et se dirigea vers la sortie du camps. Les deux samourais prirent le chemin du retour, qui leur prit moins de temps que prévus. En effet à la sortie de la gorge d'où ils venaient, ils interceptèrent un convoi de commercants et réussirent à se faire embarquer pour Maichi.
Une fois arrivé à la caserne, ils allèrent se faire soigner leurs blessures. Le rapport attendrait.

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